Start & Grow, câest bien plus quâun programme dâincubation. Câest une aventure entrepreneuriale et humaine qui anime nos porteurs de projets innovants depuis 4 saisons. Mais⊠pas seulement eux. Pour maximiser la rĂ©ussite des projets et ĂȘtre au plus proche des problĂ©matiques rencontrĂ©es, le programme fait appel Ă des experts de domaines variĂ©s ; nous vous proposons aujourdâhui un retour dâexpĂ©rience de ClĂ©ment Posada (rĂ©fĂ©rent du programme), GaĂ«l Soulat (dĂ©veloppement commercial) et Yannick Izoard (expertise financiĂšre).
Vingt-quatre journĂ©es dâaccompagnement rĂ©parties sur huit mois dâun programme fort en instructions, thĂ©oriques et pratiques, câest ce que propose le programme Start & Grow depuis maintenant 4 ans. La prĂ©sence des experts nâest pas Ă©trangĂšre Ă la rĂ©ussite des projets accompagnĂ©s : finances, marketing, pitching⊠les pans sont aussi variĂ©s que les projets portĂ©s.
Les candidatures pour la saison 5 du programme Start & Grow sont ouvertes jusquâau dimanche 6 octobre 2024 ! Si vous rĂ©pondez oui aux trois affirmations ci-dessous, ce programme est fait pour vous :
- Vous avez un produit ou service innovant en projet ou dĂ©jĂ lancĂ©, câest-Ă -dire une offre ou un procĂ©dĂ© nouveau ou significativement amĂ©liorĂ© par rapport Ă lâexistant
- Votre entreprise est installĂ©e en Haute-Loire ou vous avez la volontĂ© dây dĂ©velopper une activitĂ©
- Vous ĂȘtes disponible pour participer aux sĂ©ances dâaccompagnement (maximum 2 participants au programme par projet accompagnĂ©)
Nâattendez plus et candidatez !
Nous avons recueilli les commentaires de trois partenaires du programme ; Ă vous la parole !
Quel souvenir gardez-vous de cette nouvelle expĂ©rience en tant quâexpert du programme Start & Grow ?
ClĂ©ment Posada : Jâen garde un excellent souvenir ! Câest toujours un vrai plaisir d’animer le programme et d’accompagner les porteurs de projet durant plusieurs mois.
GaĂ«l Soulat : Start & Grow, câest avant tout une organisation bien rĂŽdĂ©e en amont, qui nous permet Ă nous experts dâavoir toutes les informations nĂ©cessaires au bon dĂ©roulement de nos journĂ©es dâaccompagnement.
Yannick Izoard : Lâaccueil de La Brasserie du Digital est au top, toujours convivial et professionnel. MĂȘme si nous sommes externes, nous avons toujours cette impression de faire partie de lâĂ©quipe.
Quelles expertises avez-vous apporté lors de cette nouvelle saison ?
ClĂ©ment Posada : Au-delĂ de la coordination et animation gĂ©nĂ©rale du programme, j’ai animĂ© des ateliers sur la stratĂ©gie d’accĂšs au marchĂ© avec la mĂ©thode Vianeo en plus de plusieurs contributions pour dâautres journĂ©es-experts. Les interventions sont toujours construites sur un modĂšle alliant l’apport de quelques Ă©lĂ©ments de thĂ©orie et de la mise en pratique sur le sujet de chaque porteur de projet. Cela permet de marier la montĂ©e en compĂ©tences sur les sujets abordĂ©s avec les experts, et l’avancĂ©e sur les projets de chacun.Â
GaĂ«l Soulat : Jâai eu pour thĂ©matique « de la stratĂ©gie Ă lâopĂ©rationnel » cette saison. Au dĂ©part, jâai animĂ© une session collective oĂč jâai pu apporter des retours d’expĂ©riences concrets que j’ai vĂ©cu depuis 5 ans avec des dirigeants que j’ai accompagnĂ©. AprĂšs cela, jâai reçu chaque dirigeant pour Ă©tablir sa stratĂ©gie de dĂ©veloppement commercial. L’objectif est de challenger les porteurs de projets, leur donner des pistes de rĂ©flexion Ă travers des Ă©changes singuliers.
Yannick Izoard : Jâavais pour charge lâexpertise financiĂšre, et ce en 3 temps : dâabord les fondamentaux thĂ©oriques des prĂ©visionnels financiers, ensuite la prise de connaissance des problĂ©matiques financiĂšres de chaque projet et la crĂ©ation dâune roadmap de travail, et enfin une journĂ©e pour travailler individuellement sur les projets et aboutir Ă un prĂ©visionnel quasi terminĂ©.
Le financement, justement, est un sujet Ă©pineux mais majeur pour les porteurs de projets. Comment Ă©value t-on les besoins financiers de son projet ?
Yannick Izoard : Ă ces stades de projets, plusieurs sujets sont majeurs dans l’Ă©valuation financiĂšre : le projet est-il rentable ? L’entreprise pourra-t-elle vivre de ce projet ? et ĂȘtre suffisamment attrayante et rassurante pour les autres partenaires financiers ? Il y a des codes et des attentes qu’il faut respecter. Et puis, le sujet fondamental : comment financer l’Ă©tape de dĂ©marrage qui est souvent sans CA rĂ©el de l’entreprise. Tout ça se prĂ©pare bien avant lâĂ©tape de commercialisation. Comme je le dis souvent, si on a une Ferrari mais qu’on n’a pas d’essence : elle ne sortira pas du garage.Â
De par mon expĂ©rience de 17 ans de financement des projets innovants, j’ai soulevĂ© les questions fondamentales et nous avons construit collectivement des rĂ©ponses. Sur certains d’entre eux, je sais que cela a portĂ© ses fruits.
L’Ă©tape de commercialisation de son projet innovant, c’est comme le premier plongeon dans le bain du grand public et des retours d’expĂ©riences. Comment avez-vous pu cadrer les incubĂ©s sur cette Ă©tape critique ?
GaĂ«l Soulat : Quel problĂšme rĂ©sout votre solution, quelle valeur elle apporte et comment vous le dĂ©montrez⊠sont autant de questions Ă se poser. Si le dirigeant ne sait pas rĂ©pondre, câest quâil n’est pas prĂȘt Ă commercialiser. Il faut avant tout s’assurer que ce que l’on a imaginĂ© est viable, rĂ©alisable et rĂ©pond bien Ă un enjeu. Ensuite, il faut Ă©chafauder son plan afin de mesurer le temps nĂ©cessaire et les ressources pour faire dĂ©coller l’activitĂ©. Il y a un lien direct avec le plan de financement.
ClĂ©ment, dĂ©jĂ 4 ans que vous accompagnez le programme Start & Grow Ă La Brasserie du Digital. 19 projets accompagnĂ©s, dĂ©jĂ ! Comment avez-vous trouvĂ© cette nouvelle saison ?Â
ClĂ©ment Posada : J’ai vraiment apprĂ©ciĂ© les diffĂ©rents acteurs et projets qui ont participĂ© au programme cette saison. Nous avions des projets de nature et maturitĂ© variĂ©s, des personnes d’horizons diffĂ©rents, mais nous avons retrouvĂ© l’atmosphĂšre des saisons prĂ©cĂ©dentes, oĂč l’Ă©change mutuel Ă©tait au rendez-vous. Cette annĂ©e, le numĂ©rique n’Ă©tait pas la principale brique dans le recrutement que les saisons prĂ©cĂ©dentes ; c’Ă©tait l’innovation « en gĂ©nĂ©ral ». Le numĂ©rique fait toujours partie, de prĂšs ou de loin, des projets que nous accompagnons. Et le fait de mettre plutĂŽt l’accent sur l’innovation nous permet d’Ă©tudier des candidatures au profil un peu plus ouvert.
Comment jugez-vous l’implication de La Brasserie du Digital pour la rĂ©ussite des projets accompagnĂ©s ?
ClĂ©ment Posada : Le lieu d’accueil et l’Ă©quipe de La Brasserie du Digital participent au succĂšs du programme chaque annĂ©e. L’Ă©tat d’esprit qui rĂšgne Ă La Brasserie est motivant, propice Ă l’entrepreneuriat. Les porteurs de projets peuvent accĂ©der Ă un rĂ©seau de personnes et de compĂ©tences qui peuvent ĂȘtre de rĂ©els atouts dans leurs projets. L’Ă©quipe du tiers-lieu fait le choix de la qualitĂ© pour offrir une telle opportunitĂ© aux entrepreneurs de son territoire, et c’est un effort Ă saluer.
GaĂ«l Soulat : Le plus, câest de faire valoir le territoire en tant quâatout car il faut dĂ©centraliser la crĂ©ation de valeur et davantage investir les territoires. Le bĂątiment de La Brasserie du Digital et les services associĂ©s sont au top. Rien Ă envier aux places des grandes mĂ©tropoles !
Quâest-ce qui vous plaĂźt dans lâaccompagnement d’entrepreneurs ?
ClĂ©ment Posada : L’Ă©tat d’esprit des participants, dâabord, qui sont lĂ pour concrĂ©tiser un projet qui leur tient Ă cĆur. La diversitĂ© des sujets des parcours et profils des incubĂ©s, ensuite. Voir les participants avancer sur leurs projets, maturer, aboutir, et les aider Ă avancer ; c’est un challenge que j’aime relever saison aprĂšs saison.
GaĂ«l Soulat : Chaque entrepreneur est diffĂ©rent et nĂ©cessite une approche adaptĂ©e. Il est souvent pĂ©tri de doute, en quĂȘte de la bonne formule. Il faut l’accompagner sur son chemin pour qu’il dĂ©couvre que la bonne formule c’est l’alchimie d’un projet simple, de temps, de pugnacitĂ© et aussi de la chance – au bon moment au bon endroit !
Avez-vous un conseil pour les futurs porteurs de projets intĂ©ressĂ©s par lâincubation ?
Yannick Izoard : Se faire accompagner ! Les statistiques sont sans appel. Sans accompagnement, 75% des entreprises ne dĂ©passent pas les 3 ans. Avec c’est le contraire ! Et puis think international dĂšs le dĂ©but, l’innovation est mondiale.Â
GaĂ«l Soulat : Les premiĂšres annĂ©es sont Ă©prouvantes, assurez-vous que vous ĂȘtes engagĂ©s Ă 100%. Ătre entrepreneur c’est savoir accepter et ĂȘtre lucide. Si l’Ă©chec est un vecteur d’apprentissage important, le renoncement est une vertu.
ClĂ©ment Posada : Contactez-nous pour parler de votre projet, ça ne coĂ»te rien et ça peut parfois vous faire gagner beaucoup de temps. Rentrer dans un programme d’incubation augmentera vos chances de rĂ©ussite et vous permettra de travailler dans un cadre structurant, de prendre du recul, d’accĂ©der Ă de nombreuses expertises qui vous aideront Ă porter votre projet et prendre des dĂ©cisions objectives pour que votre idĂ©e puisse trouver sa place sur le marchĂ©.
Clément, pour conclure, quelles sont vos attentes pour la prochaine saison ?
ClĂ©ment Posada : De nouvelles candidatures pour pouvoir continuer Ă faire vivre ce programme, qui est devenu un rĂ©el marqueur de l’identitĂ© de La Brasserie du Digital et un rĂ©el atout pour le territoire du Puy, plus largement, de la Haute-Loire. Le ou la porteur(se) de projet doit ĂȘtre disponible pour participer au programme et faire avancer son projet entre les sessions d’accompagnement.
N’hĂ©sitez pas Ă prendre rendez-vous dĂšs maintenant pour Ă©changer avec nous !
Suivez lâactualitĂ© du programme Start & Grow sur nos rĂ©seaux sociaux et sur notre blog ! âïž
Câest avec le soutien financier de la RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes et lâAgglomĂ©ration du Puy-en-Velay que La Brasserie du Digital peut dĂ©ployer une offre territorialisĂ©e aux start-ups et porteurs de projets dans les meilleures conditions, nous les remercions.