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Start & Grow saison 3 : retours d’experts

La saison 3 du programme Start & Grow a été un succès ; l’accompagnement des experts n’y est pas étranger. Véritablement plébiscitées par nos porteurs de projets, les « journées-experts » permettent d’aller en profondeur dans les problématiques rencontrées par les incubés – découvrez leurs apports au travers des témoignages d’Anthony Villars, expert Webmarketing, Benjamin Vauris, expert en pitch, et Christophe David, expert financement.

Après avoir eu le témoignage de Clément Posada, référent du programme depuis la première saison, nous vous proposons aujourd’hui de découvrir l’incubation sous le regard des experts. Des journées balisées ont rythmé les 8 mois d’accompagnement et représentent une valeur ajoutée non négligeable pour le programme. Qu’ils soient experts en Webmarketing, en pitch ou financiers, ils ont tous participé à la réussite des projets qui s’apprêtent aujourd’hui à se lancer sur le marché. Messieurs, à vous la parole !

Quel est votre retour global sur la saison 3 du programme d’incubation ?

Anthony Villars : C’est toujours très intéressant d’accompagner des porteurs de projets impliqués qui font le choix (difficile) de se lancer dans l’entrepreneuriat. C’était une belle promotion avec de belles personnes, de l’entraide, de la bienveillance et des projets qui ont du sens.

Benjamin Vauris : Très belle promotion, avec une fois encore, des projets concrets, qui soulèvent et résolvent de vraies problématiques du quotidien. Nous avons bien affiné les pitchs de chacun et le résultat final est à la hauteur de mes espérances. Et je l’espère des leurs !

Christophe David : J’en tire un retour positif avec des projets variés, aussi bien en termes de secteur que de niveau de maturité. Les porteurs de projet étaient particulièrement dynamiques et motivés.

Comment se sont déroulées les séances d’experts ?

Benjamin Vauris : Dans la bonne humeur et le travail ! Les échanges sont fluides et les gens engagés, ça permet d’avancer avec beaucoup d’efficacité.

Christophe David : Le format de mes interventions a évolué cette année, laissant plus la place à l’échange et la co-construction. C’était beaucoup plus dynamique et participatif, et particulièrement adapté aux différentes situations et niveaux de maturité de chacun des projets.

Anthony Villars : Les séances étaient très enrichissantes ; on pouvait également échanger de visu et à distance sur les problématiques ponctuelles que les incubés rencontraient.

Qu’est-ce qui vous plaît dans l’accompagnement des entrepreneurs ?

Benjamin Vauris : Les entrepreneurs sont des gens investis, qui croient en leur projet et se donnent les moyens de réussir. Point capital, ils savent qu’ils ne savent pas tout. De fait, durant l’accompagnement, ils sont ouverts à la découverte et aux conseils des experts.

Christophe David : L’idée de partager, de co-construire et de faire bénéficier des néo-entrepreneurs de nos expériences et savoir-faire. Il est toujours agréable de voir que certains conseils sont suivis et qu’ils permettent aux projets d’avancer.

Anthony Villars : L’entrepreneuriat est avant tout une aventure humaine ; pouvoir partager une part de cette aventure avec eux est un réel plaisir. À mon niveau, j’ai pris énormément de plaisir à découvrir des nouveaux projets et des problématiques originales !

Anthony, le Webmarketing a été un point à développer par rapport à la saison précédente ; as-tu pu aller plus en profondeur dans les conseils ?

Nous avons retravaillé tout l’accompagnement marketing en le découpant par thématiques. Les séances collectives permettent d’échanger avec les incubés sur les problématiques qu’ils rencontrent mais aussi de pouvoir bénéficier des retours d’expériences des autres porteurs.

L’apport du Webmarketing est-il aujourd’hui d’une importance capitale pour lancer son projet ?

Le marketing est selon moi primordial si l’on veut développer sa boîte. Il permet de comprendre les attentes de ses clients pour leur délivrer les bons produits, en utilisant les bons messages, et en les diffusant sur les bons canaux. Savoir défendre son projet à l’oral est aussi vital.

Justement, Benjamin, l’art de vendre son projet n’est pas inné ; qu’as-tu pensé des premiers passages des porteurs de projets (en début de saison) ?

J’ai été agréablement surpris par les premiers passages. Certes pas parfait, mais c’est pour cela que j’interviens. Il y avait une matière brute déjà exploitable que nous avons affinée et polie durant nos sessions.

Quels changements notes-tu entre les présentations en début et en fin de saison ?

Changement majeur : l’objectif du pitch est mieux défini. Ce qui rend le message plus clair et convaincant. Et donc plus facile à suivre pour le public. Il y a eu un gros travail sur l’accroche au démarrage qui nous embarque rapidement dans l’univers du porteur de projet. Cela oblige à sélectionner les messages les plus forts et laisser les détails de côté. Détails que l’on a loisir de partager avec le public après la session de pitch, autour d’une discussion plus informelle.

Christophe, nous savons que le financement est un sujet sensible et majeur dans la vie de tout porteur de projet. Quelles sont les difficultés que tu as identifié chez les porteurs de projets dans la construction de leurs projections économiques et financières ?

Quand on construit un projet il est toujours délicat de se projeter sur ce que l’on va vendre réellement, comment on va le vendre, combien, quels seront les coûts associés… Cette capacité à se projeter en mettant des chiffres est souvent complexe et nécessite d’être accompagné avec un « coach » qui est là pour donner une méthodologie et un état d’esprit sur cette vision financière.

As-tu des conseils à distiller pour construire le financement de son projet ?

Il faut être en mesure de se projeter avec une vue à 360° des éléments qui génèrent des flux financiers, le tout en prenant les sujets méthodiquement. Bien souvent, cela passe par un accompagnement avec un professionnel qui doit avant tout être là pour donner des clés, et pas pour « faire à la place de ».

Messieurs les experts, avez-vous un conseil pour les futurs porteurs de projets intéressés par l’incubation ?

Anthony Villars : Il faut être curieux, ne pas se mettre de barrières, puis tester, exécuter, analyser et recommencer !

Benjamin Vauris : Définissez un et un seul, objectif clair pour votre pitch. Car si ce n’est pas clair dans votre tête, cela ne le sera pas dans celle du public.

Christophe David : Il ne faut surtout pas s’éparpiller, il n’y a rien de pire que cela dans la gestion d’un projet.

Merci pour vos réponses ! Les candidatures pour la saison 4 du programme Start & Grow ouvriront dans l’été ; préparez dès maintenant votre idée innovante à forte valeur ajoutée numérique !