Vous l’avez sûrement remarqué, les vœux 2023 de La Brasserie du Digital ont marqué les esprits ! Par des cadeaux originaux et un film récapitulant le quotidien dans nos locaux, nous avons mis les petits plats dans les grands – et ce de façon 100% collaborative. Nous vous proposons donc une série d’interviews des talents qui ont rendu possible l’impossible dans des délais serrés.
Découvrez aujourd’hui Marion Joubert, experte en vidéo, cadreuse, monteuse, télépilote de drone… Une femme multi-casquettes qui réalise tout au long de l’année des projets d’envergure, et qui a accepté de nous aider pour la réalisation du film le plus attendu (et inattendu) de 2023. Coworkeuse depuis octobre 2022, Marion s’est rapidement imposée comme une experte dans son domaine et bien plus encore !
Marion, c’est à toi !
Bonjour Marion, tu sors tout juste du montage du film des vœux 2023 de La Brasserie. Comment était l’expérience dans son ensemble ?
C’était une super expérience collaborative où chacun a pu apporter sa contribution et ses idées. C’était la première fois pour moi que je travaillais en collaboration avec d’autres personnes, puisque j’ai l’habitude dans mon travail de tout réaliser de A à Z, de l’écriture du scénario à la post-production. Ça a donc été à la fois déroutant mais également excitant.
Comment s’est déroulé le tournage ?
Une fois le scénario écrit, nous avons beaucoup travaillé en amont sur les repérages et l’organisation du tournage. Cela nous a permis de déterminer le positionnement et les mouvements de caméra, les valeurs de plan, le nombre de figurants ainsi que leur placement pour chaque scène,… Ça a été une phase indispensable pour ne pas perdre de temps le jour J et pour s’assurer que les images correspondaient bien à ce que Léo, qui a écrit le scénario, imaginait.
Concernant le tournage en lui-même, il s’est déroulé en deux fois. Nous avons tourné un premier plan le jeudi 5 janvier, puis le plus gros du tournage a été réalisé le vendredi 13. Comme nous étions bien organisés et que l’ensemble des figurants a bien joué le jeu, le tournage a été fluide, ce qui a été très agréable, et nous avons fait les prises de vues plus rapidement que prévu.
Quelles limites techniques as-tu rencontrées pendant l’élaboration du film ?
C’est plus au niveau de la post-production, et plus précisément de l’étalonnage (retouches des couleurs plan par plan) que ça a été le plus délicat. En effet, le tournage ayant commencé tôt le matin, le jour n’était pas encore tout à fait levé lors des premiers plans (salle de conférence et terrasse). Il était donc nécessaire de retoucher les images pour donner l’impression que ça a été tourné plus tard dans la matinée, pour être davantage en raccord avec les plans suivants extérieurs. De la même façon, la lumière étant très différente d’une salle à l’autre (l’entrée du cowork est plus sombre avec une couleur tirant sur le jaune, alors que l’open space est assez lumineux avec une lumière blanche naturelle), il a fallu trouver un juste équilibre au niveau des couleurs.
Qu’as-tu le plus apprécié dans ce projet ?
J’ai trouvé très gratifiant le fait de me voir confier la réalisation de cette vidéo. C’est une marque de confiance de la part de l’équipe de La Brasserie et ça m’a permis de me sentir davantage intégrée.
Comment l’équipe de La Brasserie t’a t-elle accompagné tout au long du projet ?
J’ai été accompagnée par l’équipe de La Brasserie dans chacune des étapes de la réalisation de cette vidéo. Léo a écrit le scénario et le découpage technique, puis nous avons fait les repérages avec l’ensemble de l’équipe, organisé le tournage, choisi la musique…
Sinon, dans la vie, que fais-tu ?
Je réalise des vidéos clés en main, uniques et adaptées selon le besoin : films d’entreprises, institutionnels, promotionnels, événementiels… Je m’adresse ainsi aux entreprises, collectivités, associations et particuliers, en les accompagnant tout au long de la conception de leur projet, du développement de l’idée à sa diffusion. La richesse de mon métier étant de travailler sur des projets éclectiques, dans les domaines du sport, de la culture, du tourisme, de l’industrie…
Je suis également titulaire du certificat d’aptitude de télépilote de drone civil qui me permet de proposer des prises de vues aériennes (photos et vidéos) et qui me donne aussi la possibilité de faire des opérations de maintenance ou d’inspection pour les entreprises du BTP. Passer ma formation de télépilote a été l’une des meilleures décisions que j’ai prises pour mon entreprise, puisque le drone est présent dans environ 75% de mes projets. À court terme, j’aimerai me spécialiser dans le drone FPV, afin d’offrir au spectateur une toute autre expérience immersive.
Parle-nous de projets qui t’ont tenu à cœur récemment !
Cette année, j’ai eu la chance de travailler pour la Communauté de Communes Mézenc Loire Meygal dans la réalisation du film promotionnel du chemin de Saint-Régis. Fière d’être altiligérienne (même si une toute petite partie du chemin est en Ardèche), je prends plaisir à mettre en avant la richesse de notre beau territoire, de par la diversité de ses paysages, son histoire, sa culture, son patrimoine architectural et ses acteurs qui l’animent.
J’ai également couvert, pour la deuxième année consécutive, le Festival des Cuivres du Monastier, qui représente pour moi un véritable challenge, puisque 1100 rushes ont été tournés (environ 8h de vidéos) durant 7 jours de festival, soit 3 jours de post-production, pour près de 3 minutes d’aftermovie. C’est toujours un plaisir d’être au plus près des artistes et de pouvoir travailler dans une ambiance aussi conviviale.
Enfin, en ce début d’année, j’aurai le plaisir de travailler sur deux vidéos promotionnelles de la future exposition du Site Le Corbusier de Firminy, en collaboration avec Mathilde Wydauw, graphiste et coworkeuse à La Brasserie.
Comment peut-on te contacter pour un projet ?
Par mail, téléphone (06 75 79 91 46), mon site Internet ou via mes réseaux sociaux.
Que dirais-tu à un indépendant qui cherche à rejoindre La Brasserie du Digital ?
Je lui dirai de ne surtout pas hésiter à rejoindre La Brasserie. C’est un lieu de rencontres, tant personnelles que professionnelles, qui permet surtout de sortir de la solitude que peut vivre et subir un indépendant. La Brasserie du Digital offre aussi un cadre de travail serein et agréable et peut apporter des opportunités professionnelles inattendues. J’ai ainsi pu faire travailler une coworkeuse en tant que voix off sur un de mes projets (Morgane Dupuy – Gardederobe) ; il y a une entreprise qui m’a fait travailler sur la captation d’un de ses évènements (Bees Innovation) et je suis actuellement en collaboration avec une autre coworkeuse sur un projet culturel (Mathilde Wydauw).
Comment s’est passée ton intégration dans les lieux ?
Mon intégration s’est super bien passée. Il y a rapidement eu un petit déjeuner des coworkers, ce qui nous a permis d’apprendre à nous connaître. Au départ, c’était un peu déroutant de travailler dans un tel lieu quand on a l’habitude d’être seule chez soi, mais on s’y fait vite. Au final, on a l’impression d’avoir plein de collègues de travail et il se passe toujours plein de choses à La Brasserie.
Un petit mot pour conclure ?
Si vous avez des questions ou tout simplement envie de boire un café, vous savez où me rencontrer !
Les vœux 2023 de La Brasserie du Digital sont issus d’un travail collaboratif ayant mis à profit nos coworkers, adhérents et amis. Découvrez l’histoire complète du projet et ses participants.
